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Libération
Drame

Avec «La femme qui en savait trop», Nader Saeivar en messager clandestin

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Coécrit par Jafar Panahi, palme d’or à Cannes cette année, le thriller tourné clandestinement en Iran sur trois générations de femmes résistantes est un pamphlet politique, tendu et implacable.
Maryam Boubani incarne une professeure de danse à la retraite et militante politique en Iran. (Jour2fête)
publié le 26 août 2025 à 21h49

En 2016, alors que le réalisateur Jafar Panahi ne peut quitter l’Iran en raison de son assignation à résidence, il voyage dans son pays. Dans la ville de Tabriz, au nord-ouest de Téhéran, il rencontre Nader Saeivar, qui lui parle de son idée d’un film sur trois actrices incarnant trois générations de femmes. Pendant quatre mois, ils écrivent Trois visages, premier film tourné par Panahi après la mort de son maître Abbas Kiarostami et prix du scénario à Cannes en 2018. Sept ans plus tard, le troisième long-métrage de Nader Saeivar, La femme qui en sav