Au bout de trois ans d’absence, Orelsan est de retour dans Yoroï, l’armure en japonais, et dans son propre rôle de rappeur normand devenu superstar des 18-34 ans, lessivé par la tournée, les selfies, les satanées notifications sur le téléphone. Pour fuir les galères, Aurélien s’installe dans un Japon de carte postale avec sa compagne d’origine nipponne… mais quand il tombe sur une vieille armure qui lui colle à la peau, ses démons le rattrapent. Chaque nuit, ils prennent la forme de yokaï, des créatures un peu laides en effets spéciaux qui viennent le hanter dans des scènes de bagarre interminables. Avec la subtilité métaphorique d’un jeu de cartes Pokémon : il y a le monstre de la célébrité avec ses flashs qui crépitent, celui de la tentation – une danseuse dont le cou s’étire comme celui d’un serpent – ou un genre de monstre politicien à trois faces qui apparaît quand Orelsan tombe sur les visages du trio Mélenchon-Macron-Barde
Comédie 
Avec «Yoroï», Orelsan en nigaud trip
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Le rappeur normand revient dans une comédie d’action ratée qui le confronte à ses démons dans un Japon de carte postale.
Orelsan doit fendre l’armure et rentrer dans son pays au bord du chaos pour affronter Orelsama, son double maléfique. (John Hoade/Sony Pictures)
ParArthur Cerf
Publié le 28/10/2025 à 21h10
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