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Box-office

«Barbie» dépasse le milliard de dollars de recettes dans le monde

«Barbie», un film phénomènedossier
Avec un total de plus de 1,03 milliard de dollars de recettes planétaires trois semaines après sa sortie, le film dépasse les espérances de son studio, Warner Bros. C’est aussi une première pour une réalisatrice seule, en la personne de Greta Gerwig.
Devant une affiche de Barbie à Tokyo, jeudi. (Kim Kyung-Hoon/REUTERS)
publié le 7 août 2023 à 9h59

Une vague rose bonbon et beaucoup de billets verts. Le film Barbie réalisé par l’Américaine Greta Gerwig a passé le cap du milliard de dollars au box-office mondial seulement trois week-ends après sa sortie, une première pour une réalisatrice en solo. Avec un total de plus de 1,03 milliard de dollars de recettes planétaires, selon les estimations dimanche 6 août du cabinet spécialisé Exhibitor Relations, le film devient même le premier depuis un siècle à dépasser ce seuil en si peu de temps, selon des responsables du géant de l’industrie cinématographique Warner Bros.

Trois week-ends après sa sortie tant attendue, la féerie rose Barbie continue d’offrir une bouffée d’air frais aux cinémas, durement touchés par le Covid-19 et la bascule du public vers les services de streaming. Barbie est ainsi seulement le sixième film à dépasser le cap du milliard de dollars de recettes depuis la pandémie, selon Variety, aux côtés de longs métrages tels que Spider-Man : No Way Home, Top Gun : Maverick ou encore Avatar : la Voie de l’eau. «C’est un bon club dont être membre», sourit auprès du magazine américain Jeff Goldstein, le directeur de Warner Bros pour les Etats-Unis. Dans un communiqué de presse, Goldstein et Andrew Cripps, président de la distribution internationale chez Warner, disent être rarement «sans voix par la performance d’un film». Mais le milliard de recettes a «balayé même nos prévisions les plus optimistes».

Intense campagne marketing

Avec le duo Margot Robbie et Ryan Gosling, déjà iconiques en Barbie et Ken, la comédie met en scène l’emblématique poupée Mattel, s’aventurant toute de rose vêtu aux côtés de son petit ami maladroit Ken, dans le monde réel, celui des pieds plats et des agressions sexistes. Déjà phénomène culturel, le film, qui a fait l’objet d’une intense campagne marketing, a entraîné une déferlante de camaïeu de rose dans le monde : vêtements, accessoires divers, patins à roulettes, etc. La sortie de «Barbie» a également provoqué une envolée des ventes de poupées, notamment en Afrique du Sud. «Le film a captivé l’imagination des cinéphiles à travers le monde et ces résultats sont incroyablement impressionnants, avec un cumul mondial qui a dépassé ce week-end le milliard de dollars», salue Paul Dergarabedian, analyste média de la société spécialisée Comscore.

Il s’agit aussi d’une première pour une réalisatrice seule, titre dont pourra s’enorgueillir Greta Gerwig. Avant Barbie, l’actrice, scénariste et réalisatrice s’était notamment fait connaître avec ses films Lady Bird (2017) ou Les filles du docteur March (2020). Elle a coécrit le scénario de Barbie avec Noah Baumbach, puis l’a réalisé.

En deuxième position du box-office américain se hisse dimanche le film d’action En eaux très troubles, une fiction dans les profondeurs de l’océan habitées par des mégalodons, de redoutables requins géants. Il cumule déjà 30 millions de dollars de recettes pour ses premiers jours dans les salles obscures. Portrait tortueux du concepteur de la bombe atomique, le film Oppenheimer de Christopher Nolan descend en troisième position et réalise dans le week-end 28,7 millions de dollars de recettes, avec un total depuis sa sortie plus de 552 millions de dollars dans le monde.