«Tout va aller mieux», pronostiquait Samuel Loiseau, le directeur général des opérations d’UGC, dans l’émission Zoom zoom zen sur France Inter, en juin, ayant à peine le temps d’expliquer comment. Entre mille divagations, l’un des chroniqueurs l’imaginait faire un pacte faustien avec… Vincent Bolloré. Il ne croyait pas si bien dire. Près de trois mois plus tard, le 2 septembre, Canal+ annonce entrer en négociation exclusive de rachat avec UGC. C’est une onde de choc pour le cinéma français. Beaucoup sont pris de court. Y compris en interne chez UGC, où il se murmurait plutôt qu’un autre magnat des médias, Xavier Niel, à la tête d’une des multinationales les plus influentes du milieu avec le groupe audiovisuel Mediawan (à la production du
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Bientôt racheté par Canal +, le groupe de cinémas UGC promis à un avenir crypté
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Face à l’annonce du rachat du géant français par Canal +, qui consolide l’hégémonie de l’ultra-droitier Vincent Bolloré, l’industrie s’inquiète d’une position de force inédite au détriment de la diversité de l’offre. Des signes avant-coureurs alertaient sur la mauvaise santé financière d’UGC.
Le cinéma UGC du forum des Halles à Paris, plus grand cinéma d’Europe et le plus fréquenté du monde, en août 2020. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
Par
Antoine du Jeu
Publié le 22/09/2025 à 15h22
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