Helmut Berger, Kenneth Anger, Tina Turner, Jean-Louis Murat : une pluie de décès s’abat jour après jour, profitant de ce qu’on regarde ailleurs. Et mentalement, arrache à la bulle insonorisée du festival, arrivé au début de sa fin, mais pas tout à fait puisque s’annoncent encore Hong Sang-soo, Jean-Bernard Marlin, Alice Rohrwacher, un jeune cinéaste prometteur nommé Ken Loach. Accueillir les œuvres des vivants, hommager celles des morts exige d’être au four et au moulin, c’est le dément projet d’un festival pendant lequel la Terre ne fait pas la politesse d’arrêter de tourner. Deux titres cannois, rares à faire l’objet d’une sortie salles simultanée, sont en pole position des meilleurs démarrages du mercredi : derrière la kitsch poiscaille numérique de la Petite Sirène,
Marches attaque
Cannes 2023, c’est le début de la fin
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A quelques jours de la fin du grand raout, dans l’attente des dernières têtes d’affiche, nos journalistes dopés au chocolat noir restent à l’affût des ultimes pépites.
Au Palais des festivals à Cannes, le 16 mai. (Martin Colombet/Libération)
Publié le 25/05/2023 à 23h11
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