Pas un jour sans Coppola. Après le patriarche, Francis Ford venu mettre complètement en déroute une critique internationale pour le moins chahutée par le spectacle de Megalopolis, voici Nicolas Kim Coppola, son neveu, plus connu du grand public sous le nom de Nicolas Cage. L’acteur américain n’est pas venu si souvent à Cannes puisque la dernière fois remontait quand même à… 1995 pour Kiss of Death de Barbet Schroeder en séance spéciale, soit cinq après le triomphe et la Palme d’or à David Lynch pour Sailor et Lula où ses gesticulations d’Elvis en veste peau de serpent étaient encore de l’ordre de l’understatement bressonien comparativement à son devenir histrionique de plus en plus timbré.
Karatéka neuronal
The Surfer présenté en séance de minuit est un peu Cage-film, c’est-à-dire le véhicule profilé pour qu’il puisse par étapes crescendo péter les plombs et s’ado