La petite ville d’Eddington, Nouveau-Mexique, n’a pas été bâtie sur une faille mais c’est tout comme. Le Mexique est à un jet de pierre. Plusieurs propriétés s’étendent à cheval sur le comté qui la jouxte, un pueblo amérindien. Son maire et son shérif, chacun campé sur ses acceptions de la justice et du bien commun, sont à couteaux tirés depuis des lustres. Aussi quand survient l’épidémie de Covid et avec elle le confinement, les gestes barrières, l’obligation de porter le masque, tout se met à trembler, menace de s’écrouler. Malgré des états de service lamentables au bout de sept ans de mandat, le shérif Cross (Joaquin Phoenix), qui non seulement assume sa réticence à porter un masque parce qu’il est asthmatique (sic) mais défend ses concitoyens qui refusent de le faire, annonce sur Facebook qu’il se porte candidat aux élections municipales qui approchent, pour empêcher la reconduction au poste de maire de Ted Garcia (
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Cannes 2025 : «Eddington», shérif fais-nous peur
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Profondément noir, le quatrième long métrage d‘Ari Aster, avec Joaquin Phoenix et Pedro Pascal en course électorale dans leur bourgade, raconte avec hargne l’Amérique de 2020 rongée par la violence.
Selon cette photo, Joaquin Phoenix va perdre à pierre, feuille, ciseaux contre Pedro Pascal. (Metropolitan Films)
ParOlivier Lamm
Publié le 16/05/2025 à 20h58
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