Old school : une intelligence artificielle menace le monde d’un armageddon nucléaire. Frais : une communauté de partisans appelle ce grand reset de ses vœux. Old school : le seul rempart face à cette «Entité» est un seul et unique homme exceptionnel par sa condition physique, son intelligence et sa bonté. Frais : la petite équipe d’insoumis aux trousses de l’IA n’agit pas seulement pour sauver le monde, malgré les bras cassés qui tentent de leur mettre des bâtons dans les roues, mais pour reprendre les clés de son libre arbitre aux mains de l’entité qui leur serine qu’elle, et elle seule, a la plume en main pour écrire leur histoire. Old school : le héros massacre deux hommes de main devant la demoiselle en détresse passablement perturbée comme un actioner cruel des années 1990. Frais : le massacre se déroule hors-champ et bruité façon western spaghetti, jusqu’à ce qu’on découvre le héros la chemise maculée de sang, tel Buster Keaton dans American Psycho.
Plus que jamais depuis que Tom Cruise a confié la franchise dont il est la tête de gondole à son fidèle second Christopher McQuarrie, Mission : Impossible - The Final Reckoning ménage dans son récit deux tendances contradictoires comme les deux volets d’un programme industriel dont ce nouvel opus serait la plus parfaite exécution : l’avant-garde du blockbuster américain d’action et le baroud d’honneur du blockbuster américain d’action tel qu’il a été et qui bientôt ne sera plus du tout. Ces deux l