C’est un film qui, à peine terminé, avant même d’avoir été vu, fièrement porté devant les yeux du monde, ne sera plus jamais le même : plus jamais ce qu’il voulait être, le portrait d’une personne vivante, d’une femme vivante en lutte pour la vie de son peuple. Il se trouve irrémédiablement modifié par la mort de sa protagoniste, la photographe palestinienne Fatma Hassouna, tuée à 25 ans avec une grande partie de sa famille dans la ville de Gaza par un bombardement de l’armée israélienne. C’était le 16 avril, le lendemain de l’annonce de la sélection de Put Your Soul on Your Hand and Walk de Sepideh Farsi à Cannes, dans la section parallèle de l’Acid, où il est donc projeté ce jeudi 15 mai, précédé d’une grande émotion, ainsi que de n
Documentaire
Cannes 2025 : «Put Your Soul on Your Hand and Walk» remue ciel et terreur
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Gaza, l'engrenagedossier
Depuis le 7 Octobre, Fatma Hassouna regardait, cadrait, documentait, photographiait pour garder la trace des lieux, des êtres et des événements. (New Story)
par Luc Chessel
publié le 14 mai 2025 à 22h13
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