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Libération
La Croisette, ça m'use

Cannes, jour 10 : Mylène, si tu nous lis

Alerte à la bombe, Mylène Farmer qui snobe l’aïoli du maire de Nice, hommage à la mère de Catherine Deneuve… Tous les jours, retrouvez ce qui fait le sel de la Croisette et ses alentours.
Sylvie Deneuve, Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Renée Dorléac (dite Renée Simonot), Danielle et Maurice Dorléac, le 30 novembre 1949. (Coll. Ici Paris/Starface/Coll. Ici Paris/Starface)
par Andie Vax et John Malcovid
publié le 15 juillet 2021 à 20h39

Sabotage

Evanouissement collectif dans la queue du Palais : une alerte à la bombe cause le retard de la projection du nouveau film de Hong Sang-soo, In Front of Your Face, et l’annulation du photocall et de la conférence de presse de Memoria, occasion peut-être unique de revoir côte à côte Jeanne Balibar et Tilda Swinton après la magie de leur apparition désabusée à grignoter des arepas dans le plan le plus drôle du film.

Loucedé

A la dernière minute ou quasi (l’info vient de tomber), le festival encourt les foudres de la Chine en programmant vendredi le docu Revolution of our Times de Kiki Chow, que la rumeur annonce saisissant, chroniquant deux années de lutte pro­démocratie à Hong Kong. La dernière fois qu’un tel privilège a été octroyé, il s’agissait de Peshmerga, de Bernard Henri-Lévy, qui s’était surtout encouru les foudres de la critique, des esprits facétieux l’ayant aussitôt surnommé Peshmerda.

Désespoir

L’hacienda Libé s’associe à la détresse de Nice-Matin qui relate dans ses colonnes sa déconvenue que Mylène Farmer, très attendue au traditionnel aïoli du maire, ait visiblement eu peur de se déclencher une halitose colossale en goûtant au traditionnel repas provençal, un des sommets de la vie sociale festivalière (Spike Lee, Maggie Gyllenhaal et Mélanie Laurent n’ont apparemment pas eu cette prévenance pour leurs camarades de délibération). Mylène, si tu nous lis, tu trouveras des saladiers entiers de Kiss Cool à notre barbecue vendredi soir.

Faire-part

La mère de Catherine Deneuve – qui présentait De son vivant d’Emmanuelle Bercot –, Renée Dorléac, de son nom de scène Renée Simonot, est décédée dimanche à l’âge de 109 ans. Elle avait fait ses débuts en scène à l’âge de 7 ans en 1918, et après avoir multiplié les rôles de jeune première au théâtre de l’Odéon, elle met fin à sa carrière en 1946. Elle avait épousé Maurice Dorléac en 1940, directeur de ­doublage pour la MGM.