Et à la fin, c’est encore Justine Triet qui gagne. Deuxième réalisatrice de l’histoire des césars à emporter le prix de la meilleure réalisation pour Anatomie d’une chute, vingt-quatre ans après Tonie Marshall pour Vénus Beauté. «Je voudrais dédier ce césar à toutes les femmes qui se sentent coincées dans leurs choix, leur solitude, celles qui existent trop ou pas assez, celles qui réussissent et celles qui ratent, celle qu’on a blessées et qui se libèrent en parlant et celles qui n’y arrivent pas», a déclaré la cinéaste en recevant le césar du meilleur film, et après avoir rendu un hommage à Sophie Fillières, morte cette année, qui tient son dernier rôle dans Anatomie d’une Chute. Le plébiscite des femmes était plus que visible sur scène, du césar d’honneur remis à Agnès Jaoui, «seule femme à avoir emporté six césars», aux nombreuses catégories qui ont vu triompher des cinéastes face à leurs challengers masculins – la Québécoise
Debrief
Césars 2024, le féminin sacré
Article réservé aux abonnés
Sandra Hüller, meilleure actrice, Adele Exarchopoulos, meilleure actrice dans un second rôle, et Justine Triet, meilleure réalisatrice, meilleur film, à l'issue de la 49e cérémonie de césars. (Stéphane de Sakutin/AFP)
publié le 24 février 2024 à 2h17
(mis à jour le 24 février 2024 à 2h48)