Les scènes d’exaltations terminales au cours des projections de Spiderman : No Way Home dignes de la liesse des foules lors des combats de gladiateurs dans un péplum sur la décadence de l’empire romain pouvaient laisser accroire que les confiseurs avaient discrètement injecté de la cocaïne dans la soufflerie à pop-corn. On peut encore essayer de les sniffer jusqu’au lundi 3 janvier ou se frotter les gencives avec des fraises Tagada au crack mais le gouvernement a décidé que la propagation du virus omicron appelait des mesures drastiques comme l’arrêt de la vente de nourriture et boissons dans les cinémas. Plus de seau de pop-corn à mastiquer en couple devant une comédie romantique, plus de sachet d’un demi-kilo de M & M’s à se jeter au visage entre amis en sursautant pendant un film d’horreur, plus de sac de bonbons si gén
Billet
Cinémas: pop-corn partout, justice nulle part
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Nicolas Cage aux cinémas Laemmle Pasadena et Sunset 5 à Pasadena et West Hollywood, en 2002. (J. Vespa/WireImage)
par Didier Péron
publié le 28 décembre 2021 à 15h00
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