Elizabeth II n’est pas une reine tragique. Ni même une reine romantique. Sa vie n’est pas faite de folles passions contrariées, de perfides revanches, de grands renoncements ou de déchirements qui ont fait d’autres monarques britanniques des légendes dont on murmure le nom avec une horreur fascinée. Sa pire année ? Le divorce de deux de ses enfants, la sortie d’une biographie non autorisée de la princesse Diana, et l’incendie d’un de ses châteaux. Pas exactement léger, mais l’histoire d’Angleterre a vu bien pire.
Non, Elizabeth II règne dans un autre genre : celui du soap. Son ère est aussi celle de la télévision et du cinéma, et c’est précisément pour cela qu’elle se décline parfaitement sur Netflix. La sixième et dernière saison de The Crown, qui sort en deux parties jeudi 16 novembre et le 14 décembre, va venir clore un récit entamé à la fin des années 40, au moment de son mariage.
«Histoire racontée avec brio»
Le soap, en général, suit une recette simple et infiniment efficace. «C’est une femme de pouvoir qui essaie de faire son travail, tout en gérant sa famille