Le deuxième long métrage de l’actrice américaine Olivia Wilde – son premier, Booksmart, était un teen movie sympathique – est arrivé au festival de Venise (hors compétition) précédé de son buzz ; à vrai dire, rien de très intéressant (on était loin de l’intensité du procès Depp-Heard) mais assez de matière pour faire monter la sauce autour d’un film qui avait peut-être besoin de son parfum de scandale pour exister. La bonne idée de Don’t Worry Darling est une affaire de casting, pas celle dont Internet a parlé (que le chanteur pour préados Harry Styles ait remplacé Shia LaBeouf semble tenir du détail, vu l’intérêt du rôle) mais le choix de Florence Pugh, remarquée déjà dans l’horrifique Midsommar en 2019. Ici, elle incarne Alice, femme au foyer épanouie dans une étrange communauté du désert californien, dans ce qui ressemble aux années 50 – l’i
Thriller
«Don’t Worry Darling», chéri fais-moi peur
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Le film d’Olivia Wilde, qui profite de la présence étonnante de Florence Pugh, ressemble finalement à un «The Truman Show» clinquant et opportuniste.
Alice (Florence Pugh), femme au foyer dans une étrange communauté du désert californien. (Courtesy of Warner Bros. Pictures/Warner Bros. Pictures)
Publié le 21/09/2022 à 4h03
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