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Aïe Aïe Ail

«Dracula» : Luc Besson sort les crocs mais ne mord pas

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Le réalisateur-producteur, présent à la première séance de l’UGC des Halles ce mercredi, revient avec une adaptation du mythe, complètement hors-sol.
Caleb Landry Jones et Zoë Bleu dans «Dracula» de Luc Besson. (Shanna Besson/SND)
publié le 30 juillet 2025 à 19h38

C’est un bond dans le passé. Entre le food court des Halles et la piscine municipale, Luc Besson accueille les premiers spectateurs en costume de Luc Besson : avec cette coupe de cheveux ébouriffés pour toujours, une veste de survêtement qui a fait son temps et un petit sac à dos de sport Nike qui renforce cet air d’éternel ado qui ne changera jamais (il a désormais 66 ans) – changer, pour quoi faire ?

Il est 9h30 quand il débarque en salle 1 pour présenter Dracula : A Love Tale Libération, qui n’a pas été invité aux projections de presse, a pris son billet. «Ça fait du bien de voir du monde !» commence-t-il devant une salle aux trois quarts pleine de fans, eux-mêmes lookés un peu comme lui, avant de présenter son chef déco, son chef cascadeur. «On vous a amené une jeune», poursuit-il, élégant, pour présenter Zoë Bleu, actrice principale, dont il précise qu’elle est la fille de Rosanna Arquette, premier rôle féminin du Grand Bleu, présente au fond de la salle – coucou Rosanna ! «Ce film a été fait avec beaucoup d’amour et beaucoup de magie !» précise la jeune femme.

Un cinéaste multi-accusé d’avoir vampirisé ses collaborateurs

Il y a quelque chose de magique, en effet, pour ne pas dire d’invraisemblable et d’incongru. Au cœur de l’été, revoilà donc Luc Besson, le Luc Besson qu’on croit sans cesse terminé, enterré sous les couches de scandales, accusé de violences sexuelles - visé par une plainte pour viol déposée par l’actrice Sand Van Roy, il a bénéficié d’un non-lieu rendu définitif pa