
Dans l'œil de Libé
EN IMAGES - Cannes 2025 : une ville en état de strass
publié le 17 mai 2025 à 14h32
Marie Rouge, photographe de «Libé» : «C’est toujours difficile pour moi de diriger Cécile de France parce qu’elle a tendance à sourire automatiquement quand on la photographie. J’ai pris le contrepied de montrer un peu l’envers du décor d’un shooting, une star accoudée à son balcon et Tony, mon assistant, qui tient la lumière. Ça crée un petit résultat absurde que j’aime bien.»
Marie Rouge/LibérationLe long de la Croisette, mercredi 14 mai.
Marie Rouge/LibérationAnna Mouglalis, mercredi. «Je l’ai beaucoup croisée dans les manifestations féministes et c’était comme si je retrouvais une connaissance. Le shooting était très doux, je lui ai demandé de fermer les yeux et de s’abandonner un peu. J’ai eu l’impression que c’était un moment d’accalmie pour elle», raconte notre photographe.
Marie Rouge/LibérationLors d'une déambulation au moment de la première montée des marches, l'œil de Marie Rouge est attiré par une tache de couleur près d'une boutique de la Croisette. Toute petite, extrêmement jeune mais habillée comme une adulte. Sous son bras, un micro avec une étiquette bricolée à la main : influenceuse, intervieweuse de stars, chanteuse de karaoké professionnelle ? Son aura étonne même dans un environnement aussi particulier.
Marie Rouge/LibérationDans les rues à la sortie d'une projection.
Marie Rouge/LibérationMarie Rouge : «Après avoir photographié Philippe Katerine il y a quelques années, je savais que je pouvais tout lui demander. Alors on s’est mis à lui coller des strass partout sur le visage, et il s’est laissé faire, bonne pâte. On sent une vraie gentillesse chez lui.»
Marie Rouge/LibérationDeux mondes se rencontrent sur la Croisette, vendredi.
Marie Rouge/LibérationDélicieux snack à la nuit tombée sur la Croisette, mercredi soir.
Marie Rouge/LibérationDans «Put Your Soul on Your Hand and Walk», la cinéaste Sepideh Farsi documente l'horreur à Gaza. «J’avais envie d’une mise en scène très simple étant donné le sujet très dramatique de son film. Alors je l’ai emmenée dans la rue, j’ai collé un petit fond papier sur la devanture d’un bar pour rappeler les couleurs de la Palestine.»
Marie RougeSonya, 5 ans, regarde la montée des marches avec ses maîtres. Calme au milieu du tumulte, elle attire presque plus les regards que le tapis rouges avec ses parures.
Marie Rouge/LibérationPalmier imprimé au bord de l'eau, pour changer des véritables palmiers également au bord de l'eau.
Marie Rouge/Libération