Ce bilan cinéma de l’année 2021 démontre quasiment par l’absurde, au vu du contexte pour le moins déprimé du marché de l’exploitation avec à peu près l’intégralité des films qui sous-performent depuis la réouverture des salles le 19 mai, l’incroyable «richesse de l’offre» – pour reprendre le terme libéral désormais appliqué aussi bien à la culture qu’au matériel informatique ou aux propositions politiques.
Il est stupéfiant de constater qu’à l’aune de la seule production française, des films de nature, de formes, de budgets aussi différents que la palme d’or Titane de Julia Ducournau (un deuxième long métrage rempli d’outrances et capable de cliver l’audience dans un rapport adhésion/rejet super polarisé), le Onoda d’Arthur Harari (un projet fou tourné au Cambodge avec des acteurs japonais par un cinéaste ne comprenant pas leur langue), le dessin animé d’après Jiro Taniguchi, le Sommet des dieux de Patrick Imbert (200 000 entrées au long cours d’une présence en salles plus durable que bien d’autres), les superproductions en costu