Ani, travailleuse du sexe dans un bar à hôtesses de Brooklyn, enchaîne les clients et ne semble pas éprouver de difficultés à accomplir, selon les tarifs, des simples danses lascives en box collectif jusqu’aux rapports sexuels en salon VIP. Un soir, un très jeune Russe débarque avec des amis et paraît si enthousiaste de la prestation qu’il demande à la revoir en l’invitant chez lui. Ani découvre une gigantesque villa et le quotidien de cet encore ado qui se trouve être le fils pourri gâté d’un oligarque, menant d’incessantes saturnales alcooliques et droguées, versant «social» d’une libido par ailleurs effervescente. Yvan s’offre Ani pour une semaine pour 15 000 dollars et, au cours d’une virée en jet privé à Vegas, lui propose qu’ils se marient. C’est le début des ennuis. Les turpitudes hors sol de l’ultrariche kid percutent les intérêts de sa famille basée à Moscou et d’une garde rapprochée composée notamment d’un prêtre orthodoxe.
Tout le palmarès
Batte de base-ball
Révélé en 2015 avec Tangerine, film tourné avec un iPhone sur le milieu des prostituées trans à Los Angeles, Sean Baker était pourtant une fausse jeune révélation car il avait déjà pas moins de quatre longs métrages derrière lui depuis le tout premier, Four Letter Words, en 2000. C’est donc un cas pas si fréquent aux Etats-Unis de décollage relativement tardif (il a 53 ans) et sa deuxième fois en compétition à Cannes après