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Libération
Journal de bord

Festival de Cannes, jour 12 : une palme d’or et puis s’en vont

Aujourd’hui, on fait nos adieux à la Croisette et à cette 77e édition du Festival de Cannes sur le verdict du jury présidé par Greta Gerwig, on revient en images sur la quinzaine et nos découvertes. Et on vous dit à l’année prochaine.
Devant le Palais des Festivals, à Cannes, le 15 mai. (Laura Stevens /Laura Stevens pour Liberation)
publié le 25 mai 2024 à 20h50

Critiques, portraits, interviews… Suivez jour après jour, toute l’actu du Festival de Cannes avec les envoyés spéciaux de «Libération».

Dernier rendez-vous avant de plier bagage. La 77e édition du Festival de Cannes s’achève. Thierry Frémaux était verdâtre de louper le concert de son idole Springsteen à Marseille précisément le jour de la clôture. Résultat des courses, le Boss a une extinction de voix et le show est annulé ! Tout fout le camp mais on ne lâche pas l’affaire, avec une interview matinale de l’homme réchappé des griffes du régime des mollahs iraniens, Mohammad Rasoulof venu présenter les Graines du figuier sauvage et se faire ovationner debout pendant 15 minutes, un diaporama des meilleures images glanées pendant deux semaines par notre photographe Laura Stevens, le palmarès réel et celui rêvé par Libé avec la révélation de l’indienne Payal Kapadia et son All We Imagine as Light


Le palmarès

Restons palme. Greta Gerwig et son jury ont vu les 22 films de la compétition et on imagine que, comme nous, ils sont passés par toutes les nuances allant de l’adhésion totale au rejet le plus catégorique. Ils ont malgré tout réussi à en tirer un palmarès tout à fait intéressant, proche des préférences des critiques de Libé. C’est donc le merveilleux Anora de Sean Baker qui succède à Anatomie d’une chute de Justine Triet, la première fois depuis treize ans qu’un film américain est palmé d’or. La liste complète des heureux élus et notre analyse du palmarès

Notre palme d’or, nos prix d’interprétation mais aussi le prix de la corruption ou la grosse gerbe d’or : retrouvez aussi le palmarès rêvé des critiques de Libération


Rencontre

Mohammad Rasoulof. Rencontre avec le cinéaste iranien, qui s’est vu décerner un prix spécial du jury, en compétition avec les Graines du figuier sauvage, très critique envers le régime. Celui qui fait «du cinéma clandestin depuis vingt ans» raconte la genèse et la création contrainte de ce film «presque documentaire» qui l’a contraint à l’exil et qu’il a dû terminer à distance avant Cannes pendant sa traversée de la frontière. Lire son interview : «La liberté, selon moi, est au-dessus de tout, j’accepte d’en payer le prix»


En direct

Zoom sur la Queer Palm. Depuis quinze ans, ce prix alternatif et transverse récompense un film avec des thématiques LGBT + parmi les diverses sélections, officielles ou parallèles. Cette année, au terme d’une édition particulièrement queer, le jury a récompensé le long Trois Kilomètres jusqu’à la fin du monde et le court las Novias del Sur. A la Queer Palm, fluidité à tout prix

Le prix d’interprétation Un certain regard pour Abou Sangare. Abou Sangare, Guinéen de 23 ans, demandeur d’asile et premier rôle du film de Boris Lojkine, est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. Le jeune acteur non professionnel a récolté de longues minutes d’ovation a été récompensé vendredi 24 mai par le prix d’interprétation de la section Un certain regard. «On espère que Cannes augmente ses chances» : derrière «l’Histoire de Souleymane», la menace d’expulsion d’Abou Sangare


En images

Un Festival en dix visages. Stars confirmées ou révélations, de Greta Gerwig, la présidente du jury, à Jesse Plemons (prix d’interprétation), Ben Whishaw, Barry Keoghan… Ils ont fait Cannes 2024 et sont passés devant l’objectif de la photographe Laura Stevens (Modds), notre envoyée spéciale à Cannes. Voir notre diaporama


Clap de fin

C’est la fin de ce Festival et de sa couverture par les envoyés spéciaux de Libé à Cannes. Et après la dernière newsletter cannoise demain matin, ce sera le retour de la newsletter quotidienne du service Culture. A l’année prochaine !