En 2021, la graphiste et documentariste Amélie Bonnin, co-autrice avec Aurélie Charon d’un film remarqué sur les dysfonctionnements du vivre-ensemble (la Bande des Français), faisait avec son premier court métrage de fiction ce qu’on peut appeler un coup : un film de vingt-cinq minutes récompensé à peu près partout y compris aux césars, que tout le monde voulait voir. A l’origine de ce désir : l’idée formelle et poétique au centre de Partir un jour, chaque scène décisive de son récit de retour au bercail provincial d’un écrivain donnant lieu à un numéro musical garanti 100 % pur beurre nostalgique pour trois générations emmêlées (Cabrel, Ménélik, Régine et donc 2Be3). Le pari de ce remake rallongé et transformé dans les grandes largeurs est, donc, d’étendre ce désir d’une certaine frange de la cinéphilie au grand public et de faire de la bonne idée d’un film-karaoké (la police animée du générique emprunte celle des vidéos caractéristiques du genre) le moteur d’un suc
Critique
Festival de Cannes : «Partir un jour» avec Juliette Armanet, quand la musique est morne
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Dominique Blanc et Juliette Armanet en cheffe à frange contrainte de retourner sur ses terres natales. (Topshot Films – Les Films du Worso. Pathé Films. France 3 Cinéma)
par Olivier Lamm
publié le 13 mai 2025 à 6h42
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