La signature par les comités de négociation d’un accord de principe, ou tentative agreement, entre le syndicat des acteurs américains (SAG-Aftra) et la représentation patronale défendant les intérêts des grands studios et plateformes (AMPTP) marque, en attendant sa probable ratification par la base de 160 000 membres encartés, la fin d’un des plus grands mouvements de blocage des annales hollywoodiennes. Le plus grand, si l’on considère d’un seul tenant la contestation née le 2 mai avec la grève des scénaristes (achevée le 27 septembre par un accord jugé très favorable), et qui aura donc bloqué l’industrie pendant un total de 191 jours.
La situation avait ces dernières semaines atteint un stade paradoxal d’enlisement critique et de nécessité impérieuse de déblocage, alors que 5 à 20 % des emplois de la zone de Los Angeles sont encore directement ou indirectement affectés par une grève dont le coût, selon la plus récente estimation du Milken Institute, atteint les 6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros). Il est possible que l’exécutif étatique voire fédéral – Joe Biden s’était publiquement f