Lundi 8 septembre, 1 200 acteurs et réalisateurs s’engageaient à arrêter de travailler avec les institutions cinématographiques israéliennes, accusées d’être «impliquées dans le génocide contre le peuple palestinien» dans une lettre publiée dans the Guardian. Dès le lendemain, près de 600 personnalités les rejoignaient, dont Jonathan Glazer, Emma Stone ou Lily Gladstone. La lettre a depuis dépassé les 3 900 signatures. «En ce moment de crise où nombre de nos gouvernements autorisent le carnage à Gaza, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour répondre à cette complicité», écrivent-ils dans un texte également signé par Tilda Swinton, Xavier Dolan, Mark Ruffalo, Yorgos Lanthimos, Ava DuVernay, ou encore Eyo Edebiri, Josh O’Connor, Javier Bardem…
La campagne, menée à l’initiative du groupe Film Workers for Palestine, s’inspire du boycott culturel qui avait contribué à la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, et assure cibler «la complicité institutionnelle, pas l’identité». Elle vise à cesser toute collaboration avec des festivals, cinémas, diffuseurs et société de production coupables, selon les signataires, de «disculper ou justifier le génocide et l’apartheid», ou de s’en rendre complice en «