Il y a dans Imago un nombre de personnages incroyables, à commencer par le cinéaste lui-même, devant et derrière la caméra pour ce qui s’apparente à une longue quête de soi totalement tournée et retournée dans tous les sens et vers les autres. Ce documentaire de bord, récompensé à Cannes par l’Œil d’or, commence donc logiquement par un voyage, sur la terre de son enfance, à la frontière de la Géorgie et de la Tchétchénie dont il a fui la guerre, enfant. Là, Déni (qu’on appelle plutôt Oumar dans son village) est embarqué par son cousin Daoud, roc incroyable, ancien champion de judo, dans un projet de construction de maison sur un terrain qui semble lui être réservé depuis toujours. Lorsque Déni marche sur cette terre qui lui appartient, on dirait qu’il arpente son destin, se demandant si c’est vraiment
Documentaire 
«Imago», le voyage en père inconnu de Déni Oumar Pitsaev
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De retour sur la terre de son enfance, à la frontière entre la Géorgie et la Tchétchénie, le cinéaste est embarqué dans un projet de construction de maison qui le mène à explorer avec brio la filiation.
Déni Oumar Pitsaev dans son village. 
Publié le 22/10/2025 à 4h40
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