Ça va, tu le sens bien ?

Bah ouais, j’ai un super jury. Tout le monde est assez rigolo, donc on devrait passer dix jours très agréables.

C’est quoi ton premier souvenir de Cannes ?

C’était pour Gatsby de Baz Luhrmann en 2013, j’avais fait la queue 1h30 sous la pluie, mon smoking était trempé. Je me suis endormi dans la salle, j’ai été réveillé par les applaudissements. Mais je crois que j’ai rien raté.

Un ou une cinéaste que tu aimerais croiser ? Pour lui dire quoi ?

Almodóvar, mais il n’est pas là cette année. Je lui dirais : merci.

C’est quoi ton secret pour rester jeune et vif ?

Le botox. Et dormir un maximum.

C’est quoi ta technique pour avoir l’air détendu sur les photos ?

Sourire ! Les gens pensent qu’il faut faire la gueule sur les photos, mais quand on sourit, on est mieux.

La drogue, c’est mal ou ça aide ?

Je n’ai jamais pris de drogue de ma vie, donc je ne suis pas expert en la matière. Mais je m’en sors très bien sans.

Ta vie devient un biopic. Qui joue ton rôle ? Qui derrière la caméra ?

Adam Driver, mais il est peut-être un peu vieux, alors je veux bien jouer le rôle. Derrière la caméra, une femme : Valérie Lemercier.

Le monstre ou le psychopathe de cinéma dont tu te sens proche ?

J’adore Hannibal Lecter. Il est distingué. Il bouffe des gens, mais il sait les cuisiner, quand même.

Une scène fétiche ou une scène qui te hante ?

Enfant, j’ai été traumatisé par Zorro, quand sa mère meurt au début, tuée par les méchants. Je pleurais dans le cinéma, ma mère à moi avait honte.

T’es sûr que c’était pas Bambi ?

Ah non, je déteste Bambi. Les dessins animés où les animaux n’ont pas de vêtements, je trouve ça obscène.

Un film où il ferait bon vivre ?

Milou en mai de Louis Malle ou Gosford Park de Robert Altman. Tant qu’à faire, autant vivre dans un château dans les années 20 en Angleterre.

C’est l’apocalypse now, on fait quoi ?

On fait l’amour. Si ça doit se terminer, autant qu’il y ait une fin heureuse.

Tu fais quoi ce soir, t’as rencard ?

Bah ça dépend, tu fais quoi ?