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Interview

Jafar Panahi : «Si le régime iranien ne m’avait pas emprisonné, il n’y aurait pas eu de film»

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Enfin libre de ses mouvements après des années d’interdiction de quitter l’Iran, le cinéaste dissident a entamé sa campagne pour les oscars, où il représentera la France avec «Un simple accident», palme d’or à Cannes, qui sort mercredi en salles.

Jafar Panahi avec sa palme d'or à Cannes, le 24 mai 2025. (Marie Rouge/Libération)
ParDidier Péron
Rédacteur en chef adjoint - Culture
Anastasia Vécrin
Publié le 27/09/2025 à 7h32

Déjà détenteur d’un lion d’or à Venise (le Cercle, en 2000) et d’un ours d’or à la Berlinale (Taxi Téhéran, 2015), le réalisateur iranien Jafar Panahi a réalisé en mai dernier l’improbable et rare exploit d’un tiercé gagnant avec la palme d’or pour Un simple accident : le film qu’il a écrit et tourné après avoir passé sept mois dans la prison d’Evin, incarcération déclenchée par les autorités du régime, après qu’il a voulu venir rendre visite à son collègue cinéaste emprisonné, Mohammad Rasoulof. La