Génial en youtubeur folle furiosa, son premier rôle au cinéma, dans les Reines du drame, le premier long d’Alexis Langlois – événement queer du fist prodige (critique à lire sur le site de Libé), le chanteur Bilal Hassani répond à nos questions pas forcément les plus urgentes.
Ça va, tu sors d’où ?
Très bien ! Je ne suis pas encore sorti de ma chambre.
Tu as fait la fête hier ?
Après la montée [des marches, ndlr], on a un peu vécu, on va dire.
Ton premier souvenir de Cannes ?
J’étais venu récupérer ma révélation aux NRJ Music Awards.
Et au Festival du même nom ?
En 2022, pour interviewer Austin Butler.
Qui ça ?
L’acteur d’Elvis. Très sympa.
Dans le film, tu es hyperbotoxé. Dans la vie, quel est ton secret pour rester jeune et vif ?
L’eau, et les potes.
Ta technique pour être détendu sous les flashs ?
Ne pas prendre ça au sérieux. Si on dézoome au maximum, vu de l’espace, on est des minuscules personnes devant de petits appareils photos. Trop mignon.
Ta vie devient un biopic. Qui dans ton rôle, qui réalise ?
Cette personne n’est pas encore née, ou je l’ai pas rencontrée ! Peut-être, en mode affaire de famille, mon frère Loqman, dans un film de Gregg Araki.
Un film où il ferait bon vivre ?
Nowhere d’Araki. Je veux bien vivre dans un épisode de 90210 sous acide.
Une scène qui te hante ?
Dans Parasite, la scène où on voit les yeux du père apparaître dans le souvenir du gamin.
Le monstre ou le psychopathe de cinéma dont tu te sens proche ?
Cruella De Vil. Petit j’avais peur d’elle, maintenant je lui ressemble.
C’est l’apocalypse now, on fait quoi ?
On se pose et on regarde la vue.