Jonás Trueba a grandi en terres cinéphiles – son père, Fernando Trueba, est également cinéaste. Et plus que jamais, convoque de nombreuses références avec Septembre sans attendre, des comédies du remariage hollywoodiennes à Un jour sans fin, le film culte d’Harold Ramis. Entretien érudit pour tenter d’en faire le tour.
L’ouverture de Septembre sans attendre, dans un lit, de nuit, avec une discussion entre un homme et une femme, évoque Drive My Car de Ryusuke Hamaguchi, autre film sur la parole dans le couple…
Hamaguchi est l’un des cinéastes contemporains les plus importants à mon avis. Parce que c’est un cinéaste du présent, mais aussi du futur, il nous montre un chemin, une lumière. Je l’ai senti très fort en sortant du Mal n’existe pas, je crois qu’il est capable de parler de choses qui sont dans l’air mais sans être dogmatique ou idéologique, sur un plan vraiment cinématographique. C’est très difficile de faire ce qu’il fait. Mon préféré de lui c’est les