Septembre 2024, et le cinéma indien peine toujours à trouver sa place sur les écrans français. De nombreux films sont certes distribués, mais sur des fenêtres limitées (une semaine ou deux, grand maximum) et un nombre de salles restreint. Rares sont ceux, au final, qui intègrent le circuit classique – sortie nationale, couverture médiatique. Une première injustice à laquelle vient s’en ajouter une autre : les films qui franchissent cette barrière y parviennent généralement moins pour leurs qualités intrinsèques que pour leur compatibilité avec les attentes du public occidental. Des films à l’approche réaliste, naturaliste, délestés de tout ce qui pourrait effrayer le public non initié (scènes musicales, scénarios débridés, jeu outré). Ce qui permet tout de même à des films de très haute qualité de circuler (récemment Agra, une famille indienne, Santosh et prochainement le sublime
Cinéma indien
«Kill» de Nikhil Nagesh Bhat, rendez-vous au wagon-barouf
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Le personnage principal nous en donne pour notre argent rayon tripes en salade. (AA Films)
publié le 11 septembre 2024 à 0h53
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