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Projo privée

Thierry Frémaux : «J’aime toutes les palmes d’or, c’est dans mon contrat de travail»

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Chaque jour à Cannes, une personnalité se raconte à travers ses films adorés ou détestés.
Thierry Frémaux ce mardi 13 mai, à Cannes. (Sameer AL-Doumy/AFP)
publié le 13 mai 2025 à 18h19

Le délégué général du festival de Cannes, Thierry Frémaux, sort du marathon de la sélection et entre dans celui de la manifestation elle-même. «A quoi carburez-vous ? Quel est la marque de votre kérosène ?» pourrait être la seule question qui vaille, le sachant ceinture noire de judo et adepte du vélo en mode sportif… Et tout ça, avec zéro alcool pendant les quinze jours de raout. La veille de l’ouverture, il nous a envoyé fissa les réponses à notre questionnaire cinéphile existentiel.

La première image ?

La Sortie de l’usine Lumière à Lyon, mais je l’ai longtemps ignoré. Sinon le surgissement de John Wayne dans la Chevauchée fantastique. Ça, je m’en souviens bien !

Le chef-d’œuvre dont tout le monde vous parle et que vous n’avez jamais vu ?

L’Empire des sens de Nagisa Oshima.

Un film secret qui en sait long sur vous ?

Au fil du temps de Wim Wenders.

La bande originale qui vous trotte dans la tête ?

En ce mois de mai 2025, celle de Mission: Impossible de l’Argentin Lalo Schifrin. Sinon, la Maman et la Putain de Jeanne Cherhal qui est (presque) une chanson de cinéma.

Un film où il ferait bon vivre ?

Les quinze premières minutes du Mal n’existe pas de Ryusuke Hamaguchi. Et le Paris de 1961 de Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin.

Votre palme d’or favorite (ou un film qui ne l’a pas eu et c’est un scandale !)

Je les aime toutes, c’est dans mon contrat de travail.

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