Newton-John. Cela n’a jamais vraiment sauté aux oreilles des ados d’antan et d’aujourd’hui rejouant piteusement les chorés de You’re the One that I Want en soirée ou au karaoké, mais le nom de la chanteuse-actrice était le genre à être accolé à une théorie ou une équation. Son grand-père Max Born avait d’ailleurs reçu le prix Nobel de physique en 1954 pour sa contribution à la «recherche fondamentale en mécanique quantique, particulièrement pour son interprétation statistique de la fonction d’onde». Eurêka. Sa petite-fille avait, elle, trouvé la fonction blonde : être solaire, angélique, ressembler à la fille d’à côté mais qui vient de tomber du ciel. Olivia Newton-John a toujours eu l’air d’avoir été téléportée. Anglaise ayant grandi en Australie, chanteuse tombée dans le chaudron de la country music, finaliste de l’Eurovision 1974 expédiée sur le tournage de la comédie musical Grease (1978) contre l’avis du réalisateur Randal Kleiser. C’est son partenaire, John Travolta, qui aura toujours foi en elle pour incarner la gentille Sandy, le complément à son personnage de bad boy. «L’équivalent, de nos jours, serait d’attribuer ce rôle à Taylor Swift», dira-t-il. Grease sera longtemps le plus gros succès de tous les temps pour une comédie musicale au cinéma, une poche d’insouciance rock’n’roll libérée et gominée dans les années 70 et les décennies à venir (
Disparition
Mort d’Olivia Newton-John, «Grease» de larmes
Article réservé aux abonnés
Olivia Newton-John en 1978, à Paris, lors de l'enregistrement d'une émission télé au Studio des Buttes Chaumont. (GEORGES BENDRIHEM/AFP)
par Léo Soesanto
publié le 8 août 2022 à 22h27
Dans la même rubrique