On nous l’avait bien dit, le film d’aventures français est de retour. Le patrimoine, c’est pas un truc de tocard. Une conviction défendable à n’importe quelle heure de la journée, quand ce n’est pas le RN qui s’en fait morbidement le chantre depuis le seuil de Matignon, sur un air de flûtiau du Puy-du-Fou. Bref, l’industrie lourde du cinéma français a mis sa cape et son épée pour se faire justice contre les ténors du divertissement mondialisé (Netflix et consorts). La main n’a pas tremblé au moment d’allonger la monnaie. Après la double offensive des Trois Mousquetaires en 2023 (pas loin de 6 millions d’entrées total pour d’Artagnan et Milady, amorce d’une tripotée d’autres adaptations entre grand écran et plateformes), le pari de rafraîchir l’œuvre d’Alexandre Dumas dans une franchise de gros standing se poursuit avec le Comte de Monte-Cristo, sous la double bannière des multinationales Pathé et Mediawan (via le label Chapter 2 de Dimit
Critique
«Le Comte de Monte-Cristo» avec Pierre Niney, c’est pas le bagne
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Pierre Niney (Edmond Dantès), le froncement de sourcils comme seule hygiène de vie. (Jérôme Prébois)
par Sandra Onana
publié le 25 juin 2024 à 7h49
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