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Marie Rouge, photographe de «Libé» à Cannes 2025 : «Avant de venir, j’avais fait une razzia dans un magasin de farces et attrapes»

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Envoyée par «Libé» sur la Croisette pour photographier stars, festivaliers et Cannois, quelque peu bousculés, la photographe Marie Rouge revient sur deux semaines de péripéties.
Kristen Stewart à Cannes, le 16 mai 2025. (Marie Rouge/Libération)
par Marie Rouge, assistée par Tony Querrec.
publié le 24 mai 2025 à 10h12

«J’adore venir à Cannes. Parce que j’aime le cinéma, et que c’est un endroit où tout le monde brille. Il y a une conjugaison d’efforts pour être au maximum de soi-même, partout, même dans la rue, des gens habillés en strass en plein jour.

«Je photographie entre les rendez-vous, des scènes d’ambiance, de rue. Je l’ai beaucoup fait à vélo, car comme je suis timide, ça me permet d’arriver vite et repartir vite !

«Mais généralement à Cannes, les gens sont très contents d’être photographiés. Ils me sourient, me disent hello.

«Pour les comédiens, les cinéastes, on a très peu de temps. Généralement, deux, trois minutes. Il faut réfléchir dans l’urgence. Et comme il y a souvent cinq ou six autres photographes sur place, parfois les meilleures places sont déjà prises quand on arrive. Il faut composer avec ce qui reste. Mais c‘est stimulant.

«Lorsque j’arrive sur la terrasse de Chez Albane pour photographier Anamaria Vartolomei, tout était déjà pris. J‘ai vu une table avec un miroir, et comme sa nouvelle coupe de cheveux lui donnait un air d’icône de mode des années 20, vite, j’ai eu l’idée de faire une photo surréaliste, avec sa tête couchée sur le miroir.

«Photographier pour Libé