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Libération
Critique

«Once Upon a Time in Gaza», bande à part

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Les frères Nasser imaginent l’histoire d’un vendeur de falafels qu’on oblige à jouer dans un film de propagande. Un polar sur la vie des Gazaouis, bancal mais où brille l’appétit de fiction.
«Once upon a Time in Gaza», film gigogne. (Dulac distribution)
publié le 25 juin 2025 à 7h17

Once Upon a Time in Gaza n’est pas un film sur Gaza tel qu’on peut se le représenter. Déjà, ce n’est pas un documentaire. C’est même tellement une œuvre de fiction qu’elle lui emprunte quantité de formes. Celle du film gangster, puisqu’elle s’attache au crépuscule de la carrière d’Osama, petit mafieux à carrure de Bud Spencer qui danse devant la télé en mangeant un de ces falafels qui lui servent à fourguer de la drogue. Mais on pourrait tout aussi bien inscrire le nouveau film des frères Nasser (Gaza mon amour) dans le registre de la comédie, puisqu’il commence par la bande-annonce d’un faux film d’action des années 80 dont le patriotisme reaganien aurait été renversé en un chant pour la lutte armée d’un héros en keffieh.

Et puis