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Libération
Critique

«One to One : John & Yoko», couple d’éclats

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Le documentaire, resserré sur les dix-huit premiers mois new-yorkais de l’iconique duo, nous transporte dans l’ère très politique du rock anglo-saxon.

Yoko Ono, John Lennon et leur fils dans «One to One : John & Yoko». (courtesy of Magnolia Pictures.)
Publié le 07/10/2025 à 18h49

«Nous sommes venus vous dire que l’apathie ne sert à rien, que nous pouvons faire quelque chose. Le flower power n’a pas marché ? Et alors ? On recommence.» Ces mots de John Lennon en 1971 à un concert de soutien à John Sinclair, poète et cofondateur des White Panther Party emprisonné pour possession de marijuana, disent tout de l’état d’esprit – ardent – du power couple John Lennon-Yoko Ono à son arrivée à New York.

One to One du duo Sam Rice-Edwards et Kevin Macdonald ausculte et déplie leur quotidien médiatique et culturel intense pendant les dix-huit mois, de l’automne 1971 à mars 1973, où ils vécurent dans un appartement de Greenwich Village, avant de déménager dans le Dakota Building.

Documents inédits et images restaurées

Soit la période la plus intense de leur engagement, entourés en permanence d’Allen Ginsberg et Abbie Hoffman, multipliant les saillies à la télévision contre Nixon, la guerre du Vietnam et la répression à la prison d’Attica, tâchant d’organiser avec Bob Dylan un Free the People Tour dont les bénéfices serviraient à payer les cautions de pris