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Jour 2

Procès de Gérard Depardieu : «Je ne vais pas m’amuser à 76 ans et 150 kilos à mettre la main aux fesses, je suis pas Emile Louis !»

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Violences sexuellesdossier
Au deuxième jour de son procès, l’acteur accusé d’agressions sexuelles par deux femmes sur le tournage des «Volets verts» de Jean Becker en 2021 a été entendu et s’est vigoureusement défendu de tout geste à connotation sexuelle. Face aux questions de l’accusation en reprise de séance, le ton est monté.
Gérard Depardieu au premier jour de son procès à Paris, lundi 24 mars 2025. (Denis Allard/Libération)
publié le 25 mars 2025 à 12h30
(mis à jour le 25 mars 2025 à 16h55)

«Elle a pu être choquée parce que je la mettais en doute professionnellement, explique Gérard Depardieu, à propos de la plaignante Amélie K., ensemblière décoratrice qui l’accuse d’agression sexuelle sur le tournage des Volets verts. Mais je ne vais pas m’amuser à 76 ans et 150 kilos à mettre la main aux fesses sur un plateau de cinéma et même ailleurs ! Je suis pas Emile Louis !»

Au deuxième jour de son procès en correctionnelle au tribunal de Paris ce mardi 25 mars, c’est la première fois que Gérard Depardieu est invité à s’exprimer à la barre. File d’attente dès 8 heures du matin et salle d’audience remplie à ras bord pour entendre les déclarations de l’acteur accusé d’agressions sexuelles par deux femmes qui travaillaient