«C’était Reflet dans un Diamant mort» annonce l’écran au bout de quelques minutes. Le coup du générique à l’envers, du film qui commence par la fin, on connaît. Celui du film qui est immédiatement renvoyé au souvenir, moins. Suite à la disparition subite de sa voisine de chambre, un ancien agent secret vivant reclus dans un palace de la Côte d’Azur voit surgir les fantômes de son passé – ennemies jurées en combinaison cuir intégrale, complices en robe Op Art à facettes miroir, étreintes sur lit de diamants, courses-poursuites en décapotables, combats à mort contre des adversaires aux pouvoirs médiumniques ou amphibies. Délire fiévreux, trip nostalgique, réalité ou bien autre chose – à chaque fois qu’on arrache un masque, il y en a un autre en dessous. Comme toujours dans les films d’Hélène Cattet et Bruno Forzani (Amer, l’Etrange couleur des Larmes de ton corps), difficile de savoir où l’on est et ce qui se joue précisément – il faut accepter de se laisser emporter, secouer, piétiner, avant de progressivement trouver son chemin dans le labyrinthe, d’avoir un
Illusion
«Reflet dans un diamant mort» d’Hélène Cattet et Bruno Forzani : ça part en brille
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«Reflet dans un diamant mort». (Kozak Films/UFO Distribution)
publié le 24 juin 2025 à 16h00
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