Swann Arlaud, Benoît Magimel, Valérie Donzelli, Catherine Frot, Pomme et quelque 7 000 autres acteurs, réalisateurs ou encore musiciens auteurs de bande-son. Tous ont signé une tribune pour obtenir une répartition plus juste des énormes revenus générés par les plateformes de streaming. Publié en amont du Festival de Cannes par la Société civile pour l’administration des droits des artistes et musiciens interprètes (l’Adami), le texte demande une meilleure rémunération pour les films auxquels ils ont participé, dénonçant notamment des indemnités payées au forfait, non proportionnelles au succès des œuvres, ce qui est contraire à une loi votée en 2021. Cette dernière laisse le soin aux plateformes et aux représentants des comédiens de négocier un accord pour fixer une nouvelle forme de rémunération, mais aucune discussion n’a encore été engagée.
Une «situation aux airs de supplice de Tantale, où la loi existe, mais où elle n’est pas appliquée», déplorent les signataires, qui brandissent une menace : ils songent à «dupliquer les dernières revendications du secteur américain,