«C’est jamais fini tant que vous y croyez», avait promis Sabrina Agresti-Roubache au moment de reconnaître sa défaite au premier tour des législatives, où elle terminait troisième dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône. Coup dur porté aux ambitions de la candidate Renaissance, retirée de la course sans que cela n’empêche le Rassemblement national de l’emporter, stoppée dans l’élan d’une carrière politique fulgurante qui la propulsait au gouvernement comme secrétaire d’Etat chargée de la Ville en juillet 2023. Beaucoup la voyaient briguer la mairie de Marseille.
Nomination de toute urgence
Or c’est désormais la tête du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) que viserait cette proche du couple Macron, pressentie pour reprendre la présidence de l’institution. A 47 ans, l’ancienne productrice audiovisuelle, surnommée «ministre de Marseille», ne cache pas son intérêt pour le poste, comme révélé ce mercredi 10 juillet dans le quotidien la Lettre et confirmé par une source à Libération.
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