«Qu’est-ce que vient faire ce requin à Paris ?» Mais oui, le spectateur se le demande aussi. Il sait en revanche que Sous la Seine, la production Netflix qui échoue sur la plateforme ce mercredi 5 juin (et fait actuellement l’objet d’une bataille juridique à l’initiative du cinéaste Vincent Dietschy, qui accuse Netflix d’avoir «parasité» son idée originale de scénario), est profilée pour faire un carton à un mois et demi des Jeux et à deux semaines du grand défi lancé par Macron et Hidalgo, piquer une tête dans le fleuve.
Réalisé par Xavier Gens, connu pour une certaine démesure gore décontractée voire immature, Sous la Seine voit s’affronter une scientifique (Bérénice Bejo), traumatisée après que son équipe a été dévorée dans le Pacifique trois ans plus tôt par une requine mutante prénommée Lillith, et des activistes du climat (repérables à leurs cheveux bleus et leur ciré jaune), qui veulent tout à fait inconsciemment sauver Lillith, laque