Sur le papier, déjà, c’était compliqué : John Woo refait son Killer de 1989, ballet pétarado-emphatique à l’influence monstre (Heat, Matrix), en le transposant à Paris, ville de son modèle assumé, le Samouraï de Melville. Salade incertaine, a fortiori quand on sait que le projet est dans les tuyaux depuis plus de trente ans, passé entre les mains de Walter Hill et de producteurs coréens, avant d’être aspiré par Universal qui l’a immédiatement renvoyé à son géniteur. Woo a beau avoir signé quelques-uns des films d’action hongkongais les plus fous et vitaux du tournant 80-90 (Une balle dans la tête, la série des Syndicat du crime, l’immense A toute épreuve), et entamé au milieu des années 90 une carrière hollywoodienne marquée par un certain sens de la voltige (revoyez Volte /Face et demandez-vous, incrédules, comment un truc pareil a pu exister), sa descente a été raide et soudaine – dès 2000 avec le deuxième Mission : Impossible. Le cinéaste hongk
Vite ma daube
«The Killer» de John Woo : achevez-nous
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The killer (CHRISTINE TAMALET/Universal Pictures)
publié le 22 octobre 2024 à 15h40
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