Allez-y !
«The Sweet East»
Embarquant une lycéenne dans une odyssée sur la côte Est des États-Unis, Sean Price Williams signe un premier film méchammant burlesque, traversée parano des sous-cultures américaines. Lire notre critique, ainsi que notre rencontre avec le cinéaste et l’actrice Talia Ryder.
The Sweet East de Sean Price Williams avec Talia Ryder, Simon Rex, Earl Cave... 1h44
«Tiger Stripes»
Audacieux et olfactif, le premier film de la Malaisienne Amanda Nell Eu, dans lequel une gamine a ses premières règles, traite avec brio le chambardement de l’adolescence. Lire notre critique et notre éclairage sur la censure du film en Malaisie.
Pitié !
«Il reste encore demain»
Auréolé de son succès dans son pays, l’Italie, le long métrage noir et blanc néo-rétro-réaliste de et avec Paola Cortellesi tricote les effets appuyés et le pittoresque transalpin. Lire notre critique.
Il reste encore demain de Paola Cortellesi avec Paola Cortellesi, Valerio Mastandrea, Romana Maggiora Vergano, 1h59.
Et aussi...
«Dans la peau de Blanche Houellebecq»
Plus inspirée qu’elle en a l’air, la nouvelle comédie de Guillaume Nicloux oblige toutefois le spectateur à composer avec un scénario chaotique et un Michel Houellebecq ectoplasmique. Lire notre critique.
Dans la peau de Blanche Houellebecq de Guillaume Nicloux, avec Blanche Gardin, Michel Houellebecq, Vincent Volkoff… 1h28
«La Nouvelle femme»
Maternité contrariée, neuroatypie, féminisme… Léa Todorov dépeint très librement la vie de la pédagogue italienne à l’origine de la méthode Montessori, dans un film à costumes trop chargé. Lire notre critique.
La Nouvelle Femme, de Léa Todorov, avec Leïla Bekhti, Jasmine Trinca et Rafaëlle Sonneville-Caby, 1h41.
«Chroniques de Téhéran»
Composé de neuf scènes de vie sur l’enfer quotidien des Iraniens, le film extrêmement mordant finit par être anesthésié par son dispositif répétitif. Lire notre critique.
Chroniques de Téhéran d’Ali Asgari et Alireza Khatami, avec Bahram Ark, Ali Asgari, Sadaf Asgari… 1h17
«Nome»
Construit autour de l’itinéraire du jeune Nome, qui quitte son village pour le maquis en pleine guerre d’indépendance, le récit superpose habilement séquences fictionnelles et archives. Lire notre critique.
Nome de Sana Na N’hada, avec Marcelino Antonio Ingira, Binette Undonque, Marta Dabo, 1h52.
«Mis Hermanos»
Prenant le parti d’un teen-movie rude, célébrant avec un certain talent de la direction d’acteurs la solidarité sans faille qui règne dans un centre carcéral pour mineur, le deuxième film de la Chilienne Claudia Huaiquimilla peine à faire varier sa mise en scène pour ne pas se cantonner au seul accompagnement bienveillante d’une histoire édifiante.