Coups de foudre
«Un parfait inconnu» de James Mangold
Lucide et perspicace, le biopic très réussi du réalisateur américain, déjà auteur d’un biopic sur John Cash, Walk the line en 2005, parvient à mesurer l’énormité du legs de Bob Dylan tout en se gardant de mettre son art dans une case. Un grand film sur la jeunesse. Lire notre critique et l’interview du cinéaste James Mangold.
Un parfait inconnu de James Mangold, avec Timothée Chalamet, Elle Fanning… 2h21.
«Sing Sing» de Greg Kwedar
Avec une douceur singulière, la fiction documentée du réalisateur américain, portée par un casting d’anciens détenus, raconte l’histoire vraie d’un prisonnier injustement condamné à une longue peine qui s’émancipe par le théâtre. Lire notre critique.
Sing Sing de Greg Kwedar avec Colman Domingo, Clarence Maclin… 1h47.
«Apprendre» de Claire Simon
Après l’hôpital public, la cinéaste française signe un portrait optimiste de l’école républicaine avec une immersion auprès de jeunes élèves franciliens, au plus près de leur effervescence. Lire notre critique.
Apprendre de Claire Simon. 1h45.
«Jacques» de Lysandre Leduc-Boudreau
Ce documentaire contemplatif dresse le portrait de Jacques Duhoux, octogénaire aventurier vivant en autonomie aux confins du Québec depuis plus de quatre décennies. Lire notre critique.
Jacques de Lysandre Leduc-Boudreau, 1h31
Coup de mou
«La Pie voleuse» de Robert Guediguian
Pensé comme un conte social où une aide à domicile abuse financièrement des personnes qui l’emploient à Marseille, le film avec Ariane Ascaride et Jean-Pierre Daroussin multiplie les scènes malaisantes, quitte à tomber dans la caricature sexiste. Lire notre critique.
La Pie voleuse de Robert Guédiguian avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, 1h41.
«Un monde violent»
Hésitant entre genres politique et policier, le film de Maxime Caperan, mettant en scène la fuite en avant de deux frères braqueurs, peine à convaincre. Lire notre critique.
Un monde violent de Maxime Caperan, avec Kacey Mottet-Klein, Félix Maritaud, Olivia Côte, 1h25.
«Companion» de Drew Hancock
Cette pénible variation autour d’un robot de compagnie qui pète les plombs est un décalque gris de Black Mirror qui évite soigneusement tous les vertiges de la science fiction, entre péripéties fades et satire de la masculinité.
Companion de Drew Hancock avec Sophie Thatcher, Jack Quaid... 1h37
Et aussi…
«April» de Dea Kulumbegashvili
Autour du quotidien d’une gynécologue-obstétricienne qui pratique des avortements clandestins, le deuxième long métrage de la cinéaste Géorgienne distille un mystère froid et un peu vain. Lire notre critique.
April de Dea Kulumbegashvili, avec Ia Sukhitashvili, Kakha Kintsurashvili… 2h14.
«Julie se tait» de Leonardo Van Dijl
Le premier long métrage de ce jeune réalisateur belge explore en surface le trauma d’une adolescente réfugiée dans un mutisme en raison de l’emprise qu’exerce sur elle son entraîneur de tennis. Lire notre critique.
Julie se tait de Leonardo Van Dijl avec Tessa Van den Broeck, Ruth Becquart, Koen De Bouw... 1h37
«La Mer et ses vagues» de Liana & Renaud
Le film onirique de ce duo franco-libanais se déroule dans un Liban aux cicatrices encore vives et perd progressivement de son intérêt politique au fur et à mesure du voyage des personnages principaux. Lire notre critique.