La question se posait de savoir ce qu’il y avait encore à dire. Ce qui n’aurait pas déjà été rendu clair par Judith Godrèche au long de ces dernières semaines de prises de paroles incandescentes sur les violences qu’elle dit avoir subies à l’adolescence, sous la coupe de deux cinéastes qu’elle accuse de viol sur mineur : Benoît Jacquot et Jacques Doillon, mis en cause par plusieurs autres comédiennes depuis, et qui contestent ces accusations. Face à la délégation aux droits des femmes qui l’auditionnait au Sénat ce jeudi 29 février, l’actrice et réalisatrice a formulé des requêtes concrètes au législateur, reçues comme une «feuille de route». La création d’une commission d’enquête sur les violences sexuelles et sexistes dans le cinéma. Le retour du juge Edouard Durand à la tête de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), celui-ci ayant été débarqué de la présidence de l’instance en décembre, entraînant une cascade de démissions dans son collège d’experts et un ressentiment profond des a
#MeToo
Violences sexuelles dans le cinéma : Judith Godrèche au Sénat pour susciter des solutions
Article réservé aux abonnés
Violences sexuellesdossier
Judith Godrèche le soir de la cérémonie des césars, le 23 février à Paris. (Michel Euler/AP)
par Sandra Onana
publié le 29 février 2024 à 19h53
Dans la même rubrique