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Bilan

Coupes budgétaires dans la culture : dans les Pays-de-la-Loire, «la question d’arrêter s’est posée»

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Six mois après la baisse drastique des subventions de la région, les professionnels de la culture et les associations constatent de réelles conséquences sur leurs activités.
Une manifestation du secteur de la culture devant l'hôtel de région des Pays-de-la-Loire, à Nantes, le 25 novembre 2024. (Théophile Trossat/Libération)
publié le 23 juin 2025 à 7h33

Elle avait donné le ton en novembre 2024 sur le réseau social X, niant l’idée même de la culture comme un service public : «La culture serait donc un monopole intouchable ? Le monopole d’associations très politisées, qui vivent d’argent public ? […] Quelle est la pérennité d’un système qui, pour exister, est à ce point dépendant de l’argent public La présidente Horizons de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais, fière de mettre fin à ce qu’elle qualifie d’un «tabou français», ouvrait alors le bal des coupes sèches dans la culture. Quel bilan de cette attaque en règle, six mois plus tard ?

A peine annoncé, le montant total de baisse de subvention pour l’année 2025 – 82 millions d’euros de réductions, dont 4,7 pour la commission culture, le sport et la vie associative soit moins 62 % sur le fonctionnement de la culture – a été voté le 20 décembre 2024. Aujourd’hui, six mois après la raideur de l’annonce, les lieux de spectacle, associations, compagnies, intermittents, déplorent les dégâts.

Co-directeur du Pôle spectacle vivant des Pays de la Loire, qui regroupe 135 structures et risque de disparaître face à la perte prog