A son arrivée rue de Valois, Rachida Dati n’avait pas hésité à sortir de son chapeau les bibliobus et les sympathiques Maisons des jeunes et de la culture (MJC), emblèmes de la politique culturelle d’après-guerre pour démocratiser la culture. Deux outils un peu désuets, assez pittoresques et fédérateurs pour emporter l’adhésion autour de son plan non moins consensuel sur l’accessibilité de la culture notamment en zone rurale. Mais force est de constater, un an et demi plus tard, que les MJC, implantées en zone rurale (pour 43 % d’entre elles) et dans les quartiers prioritaires (25 %) et qui œuvrent en effet quotidiennement à rendre la culture accessible à tous, ne sont pas plus épargnées que l’ensemble du maillage culturel français.
Et aujourd’hui, les près de 1 000 structures qui essaiment sur tout le territoire s’inquiètent