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Dans le mille

De médaillée olympique à tueuse à gage, la tireuse Kim Ye-ji décroche son premier rôle d’actrice

JO Paris 2024dossier
L’athlète sud-coréenne, dont l’habileté, le style et la nonchalance avaient conquis le public lors des Jeux de Paris 2024, a obtenu un rôle dans la future série «Crush», a annoncé ce vendredi 20 septembre la société de divertissement Asia Lab.
Kim Ye-Ji est devenue l'une des athlètes les plus connues sur les réseaux sociaux lors des Jeux de Paris 2024. (Charles McQuillan/Getty Images via AFP)
publié le 20 septembre 2024 à 12h24

Elle pourrait sortir tout droit d’un film de science-fiction réalisé par Luc Besson. Ou bien passer ses journées à expertiser des diamants bruts. La tireuse olympique sud-coréenne Kim Ye-ji, star des réseaux sociaux lors des Jeux olympiques de Paris, va devenir actrice en interprétant une tueuse à gage dans la future série «Crush», a déclaré la société Asia Lab ce vendredi 20 septembre. Cette fiction mettra en scène des stars d’au moins sept pays différents pour aborder les thèmes du racisme et de la xénophobie.

La médaillée d’argent au tir au pistolet à 10 mètres arborait l’un des styles les plus atypiques de Paris 2024. Son œil gauche était couvert d’un petit rectangle noir faisant office de cache-oeil pour lui assurer une meilleure concentration. Sur son œil droit se trouvait un cercle noir doté d’un iris mécanique capable de limiter le flou et de se focaliser sur la cible. Kim Ye-ji portait ces lunettes de tir bioniques en même temps qu’une simple casquette blanche vissée sur la tête. Son style aux allures futuristes détonnait avec l’éléphant en peluche accroché à sa ceinture, appartenant à sa fille de cinq ans.

«La plus grande dure à cuire des JO»

Main gauche dans la poche, main droite sur le pistolet, c’est aussi l’attitude badass, pleine de sang-froid, de la Sud-Coréenne qui avait alimenté l’engouement du public. Le magazine Glamour s’est demandé si Kim Ye-ji était «la plus grande dure à cuire des Jeux olympiques de Paris», là où GQ la décrivait comme «sortie d’une fan-fiction cyberpunk». Les internautes sont allés jusqu’à déterrer ses précédents exploits à la Coupe du monde de tir au pistolet à Bakou en mai. La femme de 32 ans s’était dès lors emparée du record du monde sur 25 mètres.

Celle qui est originaire de Maepo, à 160 km au sud-est de Séoul, a déjà récolté les fruits de sa récente notoriété. Kim Ye-ji avait posé en Louis Vuitton pour le magazine de mode W Korea en août dernier, à peine deux semaines après sa médaille.

Autre tireur qui avait affolé les réseaux sociaux pendant les olympiades parisiennes, le Turc Yusuf Dikec, intéresserait également les producteurs. Celui qui, sans le moindre équipement et tout en détraction avec une main dans la poche, avait aussi décroché une médaille en tir à 10 m, aurait reçu selon les médias turcs Skrorer et Posta des offres provenant du cinéma et de la publicité.