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Anime

«Demon Slayer : la Forteresse infinie», c’est diablement bien

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Succès fracassant en Asie, le premier film d’une trilogie adaptée du manga d’action sort mercredi en France. Fort d’effets spéciaux barjos, il participe de l’émergence d’un nouveau langage de l’anime.

Dans «Demon Slayer», les héros bataillent pour ne pas se laisser engloutir par l'arrière-plan. (Koyoharu Gotoge/Sony Pictures)
ParMarius Chapuis
Journaliste - Culture
Publié le 15/09/2025 à 14h57

Demon Slayer est un de ces jardins secrets qui permettent aux vieux primaires et aux jeunes collégiens de tenir des débats dont leurs parents ne comprennent même pas les questions. Qui est le pilier le plus cool ? Quelle est la meilleure lune supérieure ? Au départ, il y a un manga d’action de Koyoharu Gotōge au succès fulgurant. Ses ventes mondiales, estimées autour de 220 millions d’exemplaires, tutoient déjà celles d’un Naruto, quand bien même la série est trois fois plus courte et bien plus récente. Une popularité dopée, depuis 2019, par son adaptation en dessin animé. Après cinq saisons adulées par les fans, l’anime du studio Ufotable entame le dernier arc du récit en l’adaptant non plus en série mais en une trilogie de films, dont le premier volet sort aujourd’hui. Demon Slayer : la Forteresse infinie est un épilogue et une apothéose. Attendu comme tel. Sorti mi-juillet sur l’archipel, il a fracassé le box-office japonais (22 millions de places vendues et 180 millions d’euros de recettes) avant que l’engouement ne se répande dans toute l’Asie du Sud-Est.

Diable dandy

Débarquer là, maintenant, sans rien connaître ou presque est