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«Electric Op» au Musée d’arts de Nantes, visionnaire optique

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Jusqu’au 31 août, le musée nantais s’attache à l’«optical art», mouvement des années 60 ancré dans les maths et l’ingénierie, précurseur d’un monde ultra-technologique.
«I Miss My Pre-Internet Brain» (2012) de Douglas Coupland. (courtesy of the artist /Courtesy Daniel Farla)
publié le 28 avril 2025 à 19h16

Il y a «une certaine parenté entre art et mathématiques», écrivait Vera Molnár, pionnière de l’art informatique qui citait aussi Vassily Kandinsky, le père de l’abstraction : «L’expression abstraite de tout art est le nombre.» Vera Molnár précisait : «Dans le domaine des arts plastiques, la quantité, c’est le nombre, la grandeur, les valeurs colorimétriques des éléments constituants, tandis que l’ordre, c’est le mode de leur assemblage.» Ce texte de l’«amoureuse du carré et du cercle» est reproduit dans le beau catalogue d’«Electric Op», l’exposition du Musée d’arts de Nantes. Petite sœur de «Dynamo» – l’expo qui a eu lieu au Grand Palais en 2013 pour les 100 ans de l’art cinétique –, «Electric Op» revient sur l’Op art (contraction d’optical art), cet art abstrait et géométrique qui naît dans les années 60 et place le mouvement et l’œil du spectateur au centre de l’attention.

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