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Documentaire

«Et la vie va» d’Abraham Ségal : un documentaire qui a les combats dans l’œil

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Le cinéaste français évoque crise climatique, montée des extrêmes et autres périls dans un documentaire qui met, avant tout, la solidarité en avant.

Lors d'un atelier de théâtre d'artistes en exil. (DHR Distribution)
Publié le 14/10/2025 à 18h50

La vie va, mais la mort aussi dans ce documentaire d’Abraham Ségal, étudiant ces pulsions contraires d’Eros et Thanatos qui bousculent nos existences depuis quelques années, entre tragédie des migrants noyés par milliers dans la Méditerranée et la Manche, effroi de la crise climatique qui provoque déjà le chaos en certains points du globe, menaces pandémiques et montée des extrêmes un peu partout sur la planète. Autant de sources d’effroi pour la jeune génération mais aussi de champs de combat et de solidarité.

Ce n’est pas un hasard si le fil rouge de ce film est une jeune femme qui a fonction d’enquêtrice. Pauline Roth, qui vient elle-même de réaliser son premier film documentaire, part en quête de réponses, cherchant surtout à comprendre les raisons qui ont conduit le monde dans ce qui ressemble à une impasse et les moyens à mettre en œuvre pour l’en sortir. Avec elle, on passe d’une crise à l’autre et d’un interlocuteur à l’autre, ou plutôt d’une interlocutrice à l’autre car les femmes sont très présentes dans ce film, de Juliette Delaplace, responsable de l’accueil des exilés au Secours ca