Derrière une affichette indiquant «En grève», les animaux en cage du peintre Gilles Aillaud, visibles depuis la rue Saint-Merri, sur l’aile droite du centre Pompidou, attendent leur heure, doublement confinés dans la galerie sud du musée. Ouverte depuis deux semaines, la rétrospective consacrée à l’artiste décédé en 2005 a dû refermer ses portes, en pointillé, depuis le début de la semaine. En cause : une grève d’une partie des agents du centre Pompidou qui dénoncent une «opacité», un «manque de cap», et réclament des garanties sur la pérennité de leurs postes en vue de la fermeture du musée pour travaux à compter de 2025, et ce, pour cinq ans.

Démarrée le 16 octobre, la grève a été reconduite une nouvelle fois ce vendredi 20 octobre au matin en assemblée générale, en attendant la prochaine, lundi. Un préavis a été déposé pour un mois, «ce qui ne veut pas dire qu’il ne sera pas prolongé si nécessaire, si les engagements ne sont toujours pas là», assure Nathalie Ramos, la secrétaire générale du Syn